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CRISTAUX Imprimer Envoyer
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En Angleterre  au XVIIe siècle, le cristal est apparu grâce à un nouveau composant ajouté au verre :

l'oxyde de plomb.

Cet apport confère à la matière une brillance, un éclat et un son bien précis que l'on reconnaît immédiatement.

 

Composition du cristal :


Le cristal contient au moins 24 % d'oxyde de plomb (PbO). Celui-ci abaisse le point de fusion en stabilisant la composition. Il rend le verre plus éclatant.

Depuis 1971, l'appellation « cristal » est protégée en Europe et dans de nombreux pays par des normes très strictes. Ce règlement a pour objectif de garantir l'authenticité et la qualité de l'article. Pour s'appeler « cristal », le verre doit répondre à trois critères dans des pourcentages et taux rigoureux. En deçà de ces mesures, il convient de parler de « verre sonore » ou de « cristallin ».

  

 

La taille 
Ce procédé offre des possibilités multiples (taille biseau, taille diamant, taille mate, etc.) grâce à divers types de meules, chacune correspondant à une forme d’entaille. Le cristal est donc finement incisé, sillonné, creusé sur différentes épaisseurs.
À cette étape de l’ornement, l’article est dit « taillé mat ». Pour obtenir une « taille lisse », c’est-à-dire un rendu brillant, il est à nouveau poli. L’immersion dans un bain d’acide ou le polissage mécanique lui redonne tout son éclat.


Le matage 
Pour opacifier le cristal, le maître cristallier a recours au matage, également appelé satinage. Ce traitement par dépolissage consiste à enlever son aspect lisse et brillant au cristal sur une ou plusieurs parties, les autres étant protégées par un cache pour rester claires et transparentes. Le cristal est donc lustré par attaque chimique ou par sablage. Enfin, l’article est nettoyé par brossage.


La gravure 
Le motif – monogramme ou arabesque – est obtenu par attaque du cristal : soit par un acide, soit par un laser.
Dans le premier cas, l’article est plongé dans un bain d’acide. Le décor est creusé sur le cristal par la morsure du liquide tandis que les parties dites "en réserve", préalablement protégées, demeurent intactes.
Dans le second, les ornements sont dessinés au laser, donc brûlés, marqués avec précision par un faisceau lumineux très fin mais de forte intensité, au travers d'une lentille. En 1976, la gravure au laser en 3D (ou en relief), récemment mise au point, permit de graver mécaniquement le cristal.